Alexis QUIRIN (1842-1915)

Né le 15 avril 1842 à Saint-Dié (Vosges), Alexis Quirin sera le premier à introduire en France le procédé dit de

« glaçage américain » du linge.

On l’imagine volontiers originaire d’une famille trempant dans les métiers du textile depuis plusieurs générations et baignant dans une région traditionnellement dédiée à cette industrie.

La méthode dont il s'inspire et qu'il met au point va lui assurer son avenir. En cet après-guerre de 1870,

C’est donc un tout jeune chef d’entreprise d’une trentaine d’années qui fonde la « Fabrique de Faux-Cols et manchettes », en association avec Octave Garnot. Le siège social est situé à Paris, 9 rue Beauregard, domicile de son fondateur. Le succès ne se fait pas attendre.

En 1878, la Blanchisserie modèle - nouveau procédé au Plessis-Trévise - est dignement représentée à l’Exposition Universelle de Paris.

Alexis Quirin était déjà propriétaire à cette époque d’une belle et imposante résidence au centre de la commune de Villiers-sur-Marne.

Plein d’ambition, il va s’investir dans la politique municipale et sera rapidement élu maire. Il y exercera deux mandats, l'un de 1881 à 1888 et l'autre de 1892 à 1909.

Notons au passage que le 28 août 1891, Alexis Quirin acquiert à titre personnel une portion de terrain de 1 300 mètres carré, adjacente à son entreprise, dans le but d’en faire donation à la future commune de Plessis-Trévise. En contrepartie, cette dernière s'engage à affecter à perpétuité ledit terrain à usage de place publique, tout en prenant à sa charge les travaux de mise en état et de viabilisation. Cette donation sera officialisée par acte notarié en date du 8 avril 1904, sitôt acceptée par délibération du conseil municipal du 23 avril.

Reconnaissant, le conseil municipal prendra à l'unanimité la décision de baptiser cette place du nom de son généreux donateur. En cette même année 1904, pour la plus grande joie des nouveaux plessissois, on y construira une salle des fêtes.

Mais, les villageois vite amnésiques des libéralités d’Alexis Quirin, n'appelleront plus ce lieu que « Place des Fêtes » remisant le généreux philanthrope dans l'oubli le plus total.

Pour compléments, se reporter à la page "Manufacture des Faux-cols et manchettes".