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La mémoire est indispensable pour construire le présent
L'histoire est indispensable pour comprendre le passé
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... Micheline mit son chapeau, se vêtit d'une toilette sombre, puis accompagnée de son mari, elle descendit de son appartement et monta en voiture. La journée était superbe, pleine de soleil. A vive allure, l'équipage traversa Paris, gagna le bois de Vincennes, puis Nogent et parvint à Villiers. Après une halte de quelques minutes, les chevaux reprirent leur course vers Plessis-Trévise. De nos jours, Plessis-Trévise est à l'état de création - de larges routes ont été tracées en plein bois, mais seules quelques villas s'élèvent, de-ci de-là, de chaque coté des chemins défoncés.
Voyez dit Pierre, n'est-ce pas un emplacement idéal ? Nous pourrons acheter autant de terrains qu'il nous plaira, puis le voisinage des forêts sera charmant et précieux... C'est un pays neuf, ces bois sont superbes...
Ah, voilà Lebel, notre architecte, dit Pierre en designant un petit homme qui attendait. Je l'ai chargé de nous trouver un pays et un terrain... Alors dites-nous Lebel, où en est notre affaire ?
Ces derniers temps, précise Lebel, j'ai cherché à Plessis-Trévise et aux environs un emplacement propre à une belle construction. Je vais vous montrer ce que j'ai trouvé de mieux... Mais combien de temps nécessitera la construction de cette maison, demande Micheline? Environ deux ans, répondit l'architecte. Nous sommes en hiver, il nous faudra attendre le printemps. Puis aussi le temps nécessaire pour recruter le bataillon d'ouvriers dont j'aurai besoin pour pousser aussi activement que possible des travaux d'une telle importance....
Source : La faute d'amour, roman de Maxime Villemer -
paru en 1911 et 1912 dans le quotidien "La semaine illustrée".
Quand, faisant suite aux doléances des citoyens français, l’Assemblée Constituante réorganise, en 1789, le mille-feuilles administratif, judiciaire et financier qui régit la population et l’espace français à cette époque, il n’était pas question de la commune du Plessis-Trévise : notre actuel territoire communal était alors quasiment recouvert de bois avec au nord, le domaine de La Lande situé sur la commune de Villiers-sur-Marne et au sud, le domaine du Plessis-Saint-Antoine, situé sur la commune de La Queue- en-Brie.
Les premiers écrits retrouvés mentionnent l'existence au 13ème siècle d'une chapelle à La Lande édifiée par Guy de Villiers et sa femme qui nommèrent un chatelain à la charge de prier pour le repos de l'âme de leurs parents et après leur mort pour le leur. A la même époque, il est fait état d'une chapelle et d'un château sur les terres du Plessis-Saint-Antoine.
L’histoire s’accélère à la mort de la veuve du Maréchal Mortier alors unique propriétaire de ces domaines quand, en 1857, Jean Augustin Ardouin en fait l’acquisition auprès de ses héritiers et entreprend de les lotir pour revendre. Le cadre paisible et verdoyant attire des familles parisiennes aisées qui vont y édifier pour leurs loisirs de somptueuses villas. Une population locale chargée de l’entretien des propriétés s’installe sur place.
Il se crée alors un hameau « Plessis-Trévise ». Dès 1860, le Syndicat des propriétaires de Plessis-Trévise milite pour les intérêts et l’indépendance du hameau, éloigné des centres de Villiers-sur-Marne ou de La Queue-en-Brie et dont les habitants se sentent délaissés.
Après un combat de près de 40 ans, appuyé par la construction d’une école et d’une chapelle, la commune du Plessis-Trévise est officiellement créée le 7 juillet 1899, à partir de détachements des communes de Villiers-sur-Marne, Chennevières-sur-Marne et La Queue-en-Brie, héritant à ce titre d’un passé plus que millénaire.
A cette date, la population de notre commune s’établit à environ 900 habitants. C’est un petit village rural avec ses commerçants et artisans, hôteliers-restaurateurs. Quelques petites entreprises (Manufacture des Faux-Cols, Ateliers de construction cycles et automobiles Dupont …) se sont implantées offrant un emploi de proximité aux plessissois et plessissoises. Du château du Plessis-Saint-Antoine, il ne reste depuis bien longtemps que le nom laissé à la ferme voisine.
Le petit village d'il y a 100 ans s'est adapté et est devenu une ville de plus de 20 000 habitants. Le château de La lande n'est plus, les fermes ont disparu progressivement, les anciennes villas résistent tant qu'elles le peuvent à l'urbanisation...
Partez à la découverte ou re-découverte de cette histoire en parcourant les nombreux articles disséminés dans les différents menus de notre site.
Quelques scènes du début 1900 ...
Mémoire-du-Plessis-Trévise vous propose de découvrir ou re-découvir le passé insoupçonné, émouvant mais toujours passionnant de notre ville, à travers quatre espaces thématiques (Mémoire des Lieux, Mémoire du Temps, Mémoire des Hommes et Mémoire de Papier) complétés d'une galerie de portraits et d'une bibliothèque de références.
Partager très amplement notre connaissance de l'histoire de notre ville sous la forme de nombreux articles, la transmettre aux générations actuelles et futures, vous replonger dans l'atmosphère d'un passé pas toujours très éloigné, tels sont nos objectifs.
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Le Plessis-Trévise (Val de Marne)
Informations de localisation :
Le Plessis-Trévise est une commune du Val de Marne, située à environ
16 km au sud-est de Paris à la limite des départements 93 (Seine
Saint-Denis) et 77 (Seine-et-Marne). Ses communes voisines sont :
- Villiers-sur-Marne (au nord-ouest),
- Champigny-sur-Marne (à l'ouest),
- Chennevières-sur-Marne (au sud-ouest),
- La Queue-en-Brie (au sud),
- Pontault-Combault (au sud-est et dans le département 77),
- Noisy-le-Grand (au nord-est et dans le département 93).
La Forêt Régionale du Plessis-Saint-Antoine, la ferme du même nom et ses terres agricoles, classées non constructibles, occupent l'extrémité Sud de la commune tandis que le Bois de Saint-Martin (situé à 90 % sur la commune de Noisy-Le-Grand) prolongé par le Bois de Célie, borde une grande partie de son flanc Nord-Est.