"Toujours prêts"  la devise des Scouts

Le terme "scout" vient de l'anglais scout, lui même issu du vieux français « escoute » signifiant éclaireur. Ce mouvement a été fondé en 1907 en Rhodésie (aujourd’hui Zimbabwe) par Lord Robert Baden-Powell, général britannique à la retraite.

Le scoutisme a largement contribué à offrir aux enfants un mode d’activité permettant épanouissement, prise d’autonomie et développement des valeurs tant relationnelles qu’humaines.

Au cours de la seconde guerre des Boers opposant l’empire britannique aux colons d’origine hollandaise et allemande qui luttaient pour leur indépendance, Baden-Powell sut tirer parti des jeunes pour servir de messager et libérer ainsi la ville de Mafeking assiégée depuis 200 jours.

A son retour en Angleterre, il est frappé par le spectacle des jeunes issus des quartiers pauvres, souvent en mauvaise santé, qui se livrent à la drogue, au tabac et à la délinquance. « À la fin de ma carrière militaire », dit Baden-Powell, « je me mis à l'œuvre pour transformer ce qui était un art d'apprendre aux hommes à faire la guerre, en un art d'apprendre aux jeunes à faire la paix… ». Il lance alors un mouvement dont le but consiste à ce que les jeunes se réalisent pleinement en développant leurs capacités physiques, intellectuelles, sociales et spirituelles. Ces principes doivent se développer dans le cadre d’une communauté qui se dote d’une organisation et de règles de vie librement acceptées par tous. Le mouvement connaît alors une expansion internationale rapide au point qu’aujourd’hui le scoutisme compte plus de 38 millions de membres dans 217 pays, de toutes les religions et de toutes les nationalités.

Au Plessis-Trévise ...

C’est en octobre 1956 que sont formées les deux premières patrouilles catholiques au Plessis-Trévise : les « chamois » et les « chevreuils ». Les groupes avaient l’habitude de se baptiser du nom d’un animal fétiche ou totem. Leur tenue était règlementée : un foulard aux multiples usages, une chemise kaki, un short et un chapeau « quatre-bosses » pour les scouts, un uniforme identique mais bleu marine avec un béret à « deux flots » pour les louveteaux. Cette pratique est tombée en désuétude de même que le port du couvre-chef et la couleur de la tenue. Ainsi, désormais chemise et foulard sont bleus, oranges, rouges ou verts, seuls signes distinctifs selon la tranche d’âge.

En 1960, les scouts plesséens deviennent « Troupe autonome ». Il faut dire qu’ils ne sont guère nombreux. En l’absence de tout encadrement, il n’est donc pas question d’organiser de camps.

En 1962, le Commissaire de District demande à Albert Robin de reprendre les choses en main. En effet, une unité d’une vingtaine de louveteaux, encadrée de deux cheftaines fonctionnait très bien. Il fallait en conséquence consolider la troupe de scouts existante pour permettre l’accueil des louveteaux sortant. Précisons que le mouvement accueille les louveteaux jusqu’à environ 12 ou 13 ans, lesquels ont besoin d’un encadrement un peu plus organisé avant de rejoindre les scouts à proprement parlé.

Le carnet du Louveteau en 1960 (extrait)

De nos jours, tous les jeunes adeptes continuent à défendre les valeurs originelles et à perpétuer la loi scoute comme la promesse, le système des patrouilles et les activités de plein air, édictés par Lord Baden-Powell en 1908 dans son livre « Éclaireurs ». De manière régulière, le scoutisme propose des camps en milieu naturel et des activités d’entraide, de bienfaisance et humanitaires.

Les scouts du¨Plessis-Trévise forment dorénavant un même groupe avec les scouts de La QUeue en Brie dénommé Groupe Saint-Jean Baptiste du Plessis-Trévise et de la Queue-en-Brie .

Le mouvement est encore très vivace et il attire nombre de jeunes qui peuvent trouver là une saine occupation hors des périodes scolaires et une occasion de se rendre utile en accomplissant leur B.A. quotidienne.

Pour plus d'informations sur les scouts du Plessis-Trévise, se rendre sur le blog :  http://blogs.sgdf.fr/scoutduplessistrevise/