1957 - Mariage Janine Fertel-Continant . Le Plessis-Trévise, Avenue Ardouin.
Le saviez-vous ?
En 2019, 225 000 mariages ont été célébrés en France, dont 60 % pendant la période estivale, entre juin et septembre.
Se marier en été est une habitude récente. Au milieu du 19ᵉ siècle et jusqu’à la Première Guerre mondiale, les mois de mars et décembre étaient évités pour des raisons religieuses (carême et avent) et l’été en raison des travaux agricoles. Les mariages avaient donc lieu davantage en hiver, notamment en février.
À partir de l’entre-deux-guerres, les mariages deviennent de plus en plus nombreux en avril alors qu’ils se raréfient en hiver. Après la Seconde Guerre mondiale, les futurs époux évitent de se marier au mois de mai, « mois de Marie » pour les catholiques, les mariages durant l’été deviennent, en conséquence, plus fréquents particulièrement avec la démocratisation des congés payés.
À partir du milieu des années 1970, dans une France de plus en plus sécularisée, les mariages sont moins nombreux. Ils deviennent davantage synonymes de fête, plus qu’une obligation pour entrer dans la vie de couple. Le choix se porte alors souvent sur un mariage à la belle saison, entre juin et septembre.
Il y a cinquante ans, 68 % des mariages avaient lieu le samedi. Ce choix s’est amplifié depuis et atteint 82 % en 2019.
Juin est le mois de l’année où on se marie le plus.
On le considère comme le mois le plus favorable, selon une tradition héritée des Romains qui avaient dédié juin (Junius) à Junon, femme de Jupiter et déesse des femmes et du mariage. Mais, le mariage et ses traditions ont beaucoup évolué au cours des siècles.
Les actes de mariage anciens mentionnaient le consentement des parents, même si les mariés avaient plus de 21 ans, âge de la majorité civile.
Au début du 19e siècle, le Code civil avait introduit la majorité matrimoniale à 25 ans pour l’homme, donc distincte de la majorité civile. Par contre, elle coïncidait avec la majorité civile pour la femme qui était de 21 ans. Au cours de la première moitié du 20e siècle, la tradition voulait que ce soit le père du jeune homme qui aille demander la main de la jeune fille au père de celle-ci.
Vous permettez Monsieur ...
Cet article a été réalisé grâce aux documents et photographies de Céline DESBOEUF et sa famille. Nous les remercions ici.
Céline DESBOEUF est née en 1910 à Plessis-Trévise.
Elle est l’héritière d'une famille implantée sur le territoire plesséen depuis le 19e siècle. Un de ses arrières grand-pères n'est autre que Louis Martin DUBUS, garde-forestier au service du Maréchal Mortier au domaine de La Lande. Le Docteur Louis Fleury mentionne, dans son ouvrage mémoire, son précieux soutien durant la guerre de 1870. Puis, durant près d'un siècle, une longue lignée, de mère en fille, gèreront l'épicerie de l'avenue Maurice Berteaux.
Un peu de généalogie s'impose pour bien comprendre la filiation :
Louis Martin DUBUS < mariage > Marie-Françoise BENEL
- Charles
- Agathe
- Caroline Adolphine < mariage > Ernest Prosper LIENARD
- Agathe
- Gabrielle < mariage > Alexandre DESBOEUF
- Céline
Caroline Adolphine DUBUS, la seconde fille de Martin Dubus, a épousé Ernest LIENARD. Ce dernier prendra une part active auprès du Comité pour l’indépendance du hameau de Plessis-Trévise à la fin du 19e siècle, avant de devenir Conseiller municipal de la jeune commune de 1899 à 1919.
Les époux Liénard ouvriront, très certainement au tout début du 20e siècle, route de la Queue-en-Brie (actuellement avenue Maurice Berteaux) dans ce qui était alors la maison de garde ancestrale, une épicerie spécialisée dans la torréfaction du café.
La légende familiale raconte que cette maison avait été offerte à Louis Martin DUBUS par le Maréchal Mortier, en récompense de ses bons et loyaux services.
Gabrielle, leur seconde fille épouse en 1902 à Plessis-Trévise Alexandre DESBOEUF. Ensemble, ils prendront la succesion du commerce de leurs parents et le développeront. De cette union nait leur fille unique Céline.
Actualisation : L'épicerie Liénard - Desboeuf - Curot, après avoir été l'auberge "La boule de l'étang" durant plusieurs décennies, est aujourdhui la pizzéria "Les Oliviers".
1928, Céline Desboeufs a 18 ans.
Elle a rencontré Maurice Curot. Les jeunes gens se sont déclarés leur amour et souhaitent s’unir.
Pour se faire, et comme le veut la tradition, le père du futur marié doit demander la main de sa future épouse à son père.
Un élégant et courtois échange de correspondance aura lieu entre les pères des futurs époux.
Les festivités se déroulèrent à Vincennes au restaurant "La Porte Jaune".
Le saviez-vous ?
Le premier mariage dans la toute nouvelle commune de Plessis-Trévise a été célébré le 28 octobre 1899. Il a uni pour "le meilleur et le pire" Zoé Michaud résidant dans la commune et Gaston Frédéric Godin, menuisier résidant à Nanterre.
Parcourez 50 années de mariages des habitants du Plessis-Trévise...
1899 - 1920
1921 - 1943
1948 - 1957