Si l'on superposait les plans anciens des domaines, très fortement boisés, de Saint-Antoine et de La Lande, on s'apercevrait que les avenues actuelles recouvrent en grande partie les allées cavalières de l'époque.
Le terme d' avenue apparait pour la première fois en 1861, dans un acte de donation d' Eustache Gonzalve aux trois communes de Villiers-sur-Marne, Chennevières-sur-Marne et La Queue-en-Brie (Acte du 26 avril 1861, Etude de Me Du Boys à Paris). Cet acte est important car il transfère la propriété de la plupart des avenues sillonnant le territoire, alors privées (car appartenant à Eustache Gonzalve) vers les administrations communales qui en auront désormais la charge de leur entretien.
La suite a montré que, bien que prélevant des impôts auprès des habitants du hameau, les différentes communes assureront avec difficulté cette nouvelle charge.
Au fil du temps et/ou selon les événements, de nouvelles avenues ont été créées, d'autres furent renommées, dont certaines plusieurs fois.
Aviez-vous remarqué qu'il n'existe pas de "rues" au Plessis-Trévise mais seulement des avenues et des allées (sans oublier les places, les ronds-points et les impasses) ? Il semblerait qu'il s'agisse d'un cas unique en France. Volonté, sans aucun doute, des différentes municipalités, de maintenir l' image champêtre et résidentielle d'une "ville à la campagne".
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Les dates de changement de noms sont précisées lorsqu'elles sont connues.