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Fenêtres sur le passé - Edition 2017

 

 

 

Pour la 2e édition de son Exposition urbaine « FENETRES sur le PASSE »

la SOCIETE HISTORIQUE du PLESSIS-TREVISE vous invite

à un nouveau voyage dans le temps

du 1er au 30 juin 2018

 

 

De nombreuses photos grand format resituées dans leur emplacement d'aujourd'hui, vous immergent dans des moments de vie d’autrefois.

Le centre-ville, cœur du village d’hier, se voit littéralement habité par son passé.

 

D'étonnantes et de belles découvertes vous attendent. 
Soyez curieux, observez, imaginez, rêvez…

 

 

Plan d'exposition

Brochure Fenêtres sur le Passé Edition 2018
Nous vous proposons ici de télécharger la brochure insérée dans le Plessis-Mag du Plessis-Trévise. Vous y retrouverez le plan d'exposition et chaque carte fenêtre accompagnée de son commentaire.
(Attention à la taille du fichier en cas de faible débit)
Expo SHPT Fenetres sur le passé 2018.pdf
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[1]  Ile Caroline - Août 1906

 

Ce lieu se situait à l’extrémité du parc du château de La Lande jusqu’au milieu du 19e siècle. Caroline, fille ainée du duc de Trévise, aimait y flâner et y a laissé l’empreinte de son nom. Après le lotissement du parc, cet endroit deviendra un lieu de loisirs champêtre fort apprécié. En 1968, il fera place à la Résidence actuelle. Les arbres du parc témoignent encore de la présence de cette île.

[2]  Fabrique de faux cols - Mai 1904

 

Peu après la guerre de 1870, près du canal, une manufacture-blanchisserie de faux-cols et manchettes s’installe sur 9 000m2. En 1899, celle-ci employait environ 50 personnes, soit une grande partie de la population active du village. Des familles entières y travaillaient : mari, femme et enfants dès l’âge légal de 12 ans. La fabrique, après une quarantaine d’années d’exploitation florissante, déclinera peu à peu et disparaitra au cours des années 1910.

[3]  La place des fêtes - Novembre 1902 

 

C’est Alexis Quirin, propriétaire de la Manufacture de faux-cols toute proche qui fit don, à la commune, du terrain afin de constituer  cette place, à la fin du 19e siècle. Bien vite, elle deviendra un lieu de rencontres, de convivialité. Marchands ambulants, colporteurs préfigurent l’implantation du marché. L’hôtel-restaurant du Faisan doré attire réunions familiales et amicales. Pour parfaire le tout, une salle des fêtes y sera construite en 1904. La tour d’entrainement des pompiers s’y installera quelques années plus tard.   

[4]  Les gymnastes - Juillet 1910 

 

En ce début de 20e siècle, les Sociétés de gymnastique et d’éducation physique sont très en vogue. Les valeureux gymnastes de l’association locale « La Vaillante » feront de nombreuses démonstrations pour le plus grand plaisir des villageois. En ce bel été 1910, sous les ombrages de la Place des fêtes, chacun a revêtu son habit du dimanche, chapeaux et ombrelles sont de rigueur pour admirer ces jeunes sportifs. 

[5]  La Poste et l'avenue de Champigny - Avril 1920 

 

Le premier bureau des Postes avait été construit en 1903, avenue Gonzalve, par l’adjonction d’un bâtiment à l’école. L’année 1912 voit la construction d’un nouveau Bureau des Postes, Télégraphes et Téléphone, au début de l’actuelle avenue du Général Leclerc. Ce bâtiment assurera ses fonctions jusqu’à la construction en 1972, du bureau actuel, avenue Ardouin. Notons, l’aspect rural du Plessis-Trévise dans ces années-là !

[6]  La Mairie - 18 juin 1949 

 

Initialement, la partie centrale de cet édifice était une villa bourgeoise, construite en 1866. Au début du 20e siècle, l’aménagement d’étables dans les dépendances, lui valut l’appellation de « Ferme de la Grande Grille ». En 1923, la municipalité décide d’acquérir cette propriété afin d’y établir la Mairie. En 1982, la bâtisse prendra son aspect actuel par l’adjonction de deux ailes latérales et la rénovation de la partie centrale.

[7]   Avenue Ardouin - Juin 1910 

 

En ce début de 20e siècle, l’avenue Ardouin est fort paisible. Peu ou pas de circulation sinon une calèche occasionnellement. Les seuls commerces qui y sont implantés sont le boulanger, le grainetier et le café-restaurant Fleury. Chacun peut s’installer sur le trottoir faisant office de terrasse et trinquer en toute liberté. Ces bistrots de campagne ont tenu une place importante dans l'histoire sociale.

[8]  Avenue Thérèse - Octobre 1920 

 

A cette époque, peu d'habitations dans cette petite avenue, encore bordée de taillis. Des commerces, toutefois, s'y sont installés. Mme Mary, la mercière, vient de reprendre la « Galerie du Plessis » vente d’articles de confection variés. Les enfants de l’école voisine, béret et tablier noir, semblent venus inaugurer l’évènement. L’un d’eux, a gentiment cueilli un bouquet de fleurs des champs.

 

[9]  L'Eglise - Novembre 1908 

 

En 1881, grâce aux dons des habitants du hameau, une petite chapelle en pierres meulières est construite. Elle sera, avec l’école publique, bâtie quelques années plus tard sur le même terrain, la pièce maitresse de l’indépendance du hameau. En 1931, l’église sera agrandie de deux ailes.  Puis, en 1947, une sacristie et des aménagements intérieurs viendront compléter ces transformations. En 1971, une restructuration totale, extérieure et intérieure, lui donnera son aspect actuel.

[10]  La procession - 14 juin 1906 

 

En ce jour de Fête-Dieu, le traditionnel cortège religieux parcourt les avenues du village. Les fidèles sont rassemblés le long de l'avenue Ardouin.

[11]  Carrefour avenues Ardouin et Saint-Pierre - Octobre 1908 

 

A cette époque, de grandes résidences bordaient l’avenue Ardouin. La propriété, à droite sur la photo, appartient à la famille Demuth. Elle restera habitée par les deux filles de la maison jusque dans les années 1950. Celles-ci mélomanes, aimaient se réunir, aux beaux jours, sous un magnifique kiosque situé dans le parc, avenue Saint-Pierre, pour chanter et jouer de la musique. La tonnelle actuelle, au carrefour, semble faire un petit clin d'oeil à ce charmant passé...

Le vaste parc sera empiété à différentes reprises par l'agrandissement de l'école, la construction du bureau de Poste, puis par des ventes à des particuliers avant que la villa ne disparaisse en 1992 pour laisser place aux constructions actuelles. 

[12]  Avenue Gonzalve - Octobre 1917 

 

L’avenue Gonzalve est restée jusqu'aux années 1920, une des plus longues voies de la commune. Partant de la Place des Fêtes, traversant l’actuelle Place de Verdun, elle allait rejoindre la lisière du Bois-Lacroix. C’était aussi la plus animée du village : villas, cafés, guinguettes et commerces s’y étaient installés, à proximité du bâtiment « Ecole, Mairie, Postes ».

[13]  Pont sur le Grand Canal - avenue Saint-Pierre - Juillet 1908 

 

Le Grand Canal s’étirait sur un bon tiers de la commune, de l’Ile Caroline au Parc Mansart. Destiné initialement à drainer les terres afin de les rendre cultivables, il fut diversement exploité depuis l’Institut hydrothérapique du Dr Fleury jusqu’à la Manufacture de Faux-cols et les lavandières, avant d’attirer pêcheurs et promeneurs. L’urbanisation aura raison de lui ne laissant apercevoir aujourd'hui qu’un modeste vestige de sa grandeur passée.

[14]  Mairie - Ecole - Poste - Juin 1909 

 

En 1890, les habitants du hameau du Plessis-Trévise obtiennent la construction d’une école publique. En 1899, lors de la création de la commune, la mairie s’installera, dans un premier temps, au sein de l’école. Le bâtiment sera soumis dès lors à de nouveaux plans d’extension. En 1902, une nouvelle école est inaugurée. L’année suivante, un bureau de Postes Télégraphes et Téléphone viendra compléter l’ensemble, lui donnant son aspect actuel.

[15]  Ecole des garçons - Octobre 1904

 

A cette époque, la mixité n’était pas à l’ordre du jour. Ainsi, l’école des garçons était en façade et celle des filles se trouvait dans un autre bâtiment adjacent, le long du passage. Ce sera la seule école de la commune jusqu’en 1956. Elle prendra alors l’appellation d’Ecole du Centre. Réhabilité, rénové, en 2010, le bâtiment assurera, dès lors, d’autres fonctions sous le nom d' « Espace Georges Roussillon » en hommage à celui qui y exerça toute sa carrière d'instituteur de 1943 à 1977, avant d'être élu maire de la ville de 1971 à 1983. 

 

 

[16]  Omnibus, avenue Gonzalve - Avril 1908 

 

En ce début de 20e siècle, un omnibus hippomobile dit "La Patache" assurait la liaison entre l'actuelle place de Verdun et la gare de Villiers-sur-Marne. Bien évidemment, l'arrêt devant la mairie et l'école est incontournable. Est-ce la sortie des classes ? les écoliers se sont rangés sagement sur le trottoir pour lui faire place. Quant aux villageois, sans doute, ont-ils fait quelques emplettes à l'Epicerie-Bazar, avant de monter dans l'omnibus.

[17]  Carrefour des avenues Thérèse et Gonzalve - Mars 1909 

 

Elia et Michel Petit viennent d'ouvrir cette charcuterie "A la Maltournée" à l'angle des avenues Thérèse et Gonzalve, au coeur du village d'alors, venant se joindre aux quelques commerçants présents. Il semble que l'endroit était plutôt bien choisi car plus d'une centaine d'années après, il est étonnant de constater que la même activité s’est perpétuée, au même emplacement.

[18]   Avenue Gonzalve - Maison Muller - Mai 1907 

 

Face à la remise des fiacres et diligences, ces villageois attablés en famille au café-tabac-liqueurs, semblent profiter d'une belle journée de printemps. Les taillis aux alentours nous montrent un paysage encore très rural. A cette époque, le café était un lieu de communication et d'échange. On aimait venir y discuter, échanger les nouvelles du pays, jouer aux cartes ou aux dominos autour d'un verre d'absinthe.

Merci de nous avoir rendu visite sur place. 

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